
Le 25 juillet, Philippe Mangin, vice-président du Conseil régional et Laurent Wendlinger, président de la commission agricole se sont rendus au Gaec Saint-Jean à Varangéville (54). Ils étaient accueillis par la profession, afin d’appréhender les dégâts de la sécheresse. L’occasion de poser les pistes d’appui conjoncturelles, mais aussi structurelles.
La région Grand Est vit, depuis quelques mois des conditions climatiques catastrophiques qui associent, en plus du manque d’eau, un coup de chaud mettant toutes les productions en stand-by. Pour certaines exploitations, les animaux sont nourris depuis début juin. La première fenaison est déjà consommée.
Le désarroi des éleveurs
Ces phénomènes impliquent des pertes directes et indirectes, telles que la diminution de rendement viande, de la production de lait ou la baisse de fertilité des cheptels… Les éleveurs présents ont exprimé leur désarroi.
Comment faire face, dans un premier temps, au besoin d’affourragement dans un contexte géopolitique très inflationniste, avec des prix qui peinent à rémunérer les agriculteurs ?
La culture d’herbe, l’élevage ne font hélas pas figures d’exception. En effet, le maraîchage, les grandes cultures et l’arboriculture sont également très impactés.
Le nécessaire accompagnement de la gestion de l’eau
La recherche et l’innovation sont des sujets importants afin de trouver des espèces plus adaptées au climat. Certains expérimentent d’autres ressources fourragères comme la betterave, ou ont une gestion différente des prairies avec une pratique de sur-semis... Ce ne sont pas des solutions uniques, mais déjà des premiers niveaux de réflexion ; le cœur du sujet reste l’accès à l’eau.
Le constat et la nécessité structurelle d’accompagner les exploitations sur la gestion de l’eau sont partagés et seront primordiaux pour maintenir le potentiel de production.