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Vivescia résiste et progresse

Pour Christoph Büren, « la reconquête est engagée ».
Pour Christoph Büren, « la reconquête est engagée ».

Le groupe Vivescia a communiqué en décembre sur l’exercice clos au 30 juin pénalisé par une collecte en retrait. Le pôle transformation voit son chiffre d’affaires progresser.

Pour Christoph Büren, président du groupe, « un nouveau Vivescia est en train de se construire, de se (re) dresser… Et ce, malgré les adversités liées à la pandémie mondiale de la Covid-19 dont les conséquences sont multiples et exceptionnelles pour tous les secteurs économiques. Nous avons résisté. Mieux encore, nous avons progressé ». Dans un contexte de crise sanitaire les activités de transformation de Vivescia Industries « se redressent significativement, en enregistrant même une performance supérieure à l’exercice de référence pré-Covid ». Christoph Büren le martèle :
« la reconquête est engagée ».
Vivescia, c’est d’une part une coopérative et d’autre part des sociétés qui forment le pôle transformation (Vivescia Industries). Pour la coopérative, l’exercice 2020-2021 est marqué par une collecte de qualité mais en retrait en raison des aléas climatiques. Les tonnages baissent de 11 % à 2,89 millions de tonnes.

Stockage à la ferme

Le développement du stockage à la ferme s’est poursuivi, représentant plus d’un tiers de la collecte 2020. Les primes de stockage, distribuées à 3 470 agriculteurs-coopérateurs, s’élèvent à 7,9 millions d’euros.
Le résultat exceptionnel de la coopérative est positif, à 8 M€, « en raison principalement de la reprise partielle des provisions concernant les titres de Vivescia Industries, induite par le redressement significatif de sa performance économique, avec une valeur de référence de l’action Vivescia Industries en net rebond ».

Transformation pénalisée par la crise

Pour Vivescia Industries, le chiffre d’affaires progresse légèrement de 1,6 % et atteint 2,061 milliards d’euros au 30 juin 2021. L’EBITDA progresse de 43 % (+38 M€) et atteint 126 M€. L’activité BVP (boulangerie-viennoiserie-pâtisserie) et la meunerie ont souffert du confinement. Le marché de la bière s’est bien comporté, même s’il n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant crise.
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe est en recul de 2,8 % et atteint 3,1 milliards d’euros « principalement en raison de la baisse des tonnages commercialisés par la coopérative, compensée en partie par la hausse des volumes vendus par l’activité malt ».