Basé à Thivet, le GAEC des Trois Fontaines participe régulièrement à des concours bovins. Avant de partir en retraite, Patricia Bablon va emmener une de ses Simmentals au Salon de l’agriculture.
Le concours Simmental du Salon de l’agriculture se déroulera mardi 1er mars à 10 h et pourra être suivi en ligne. 3 élevages haut-marnais vont participer : le GAEC des Amarons à Rivières le Bois, le GAEC St Hubert à Perrogney les Fontaines et le GAEC des Trois Fontaines à Thivet.
Le GAEC des Trois Fontaines est un habitué des concours, sa première participation remonte au salon de l’agriculture de 1987, puis les autres évènements se sont enchainés : Sommet de l’élevage, Eurogénétique, concours locaux… Alors que son départ en retraite approche, Patricia Bablon va présenter Magicienne dans quelques jours au Salon de l’agriculture. « J’y vais avant tout pour me faire plaisir » explique l’éleveuse. Magicienne a participé l’année dernière au concours photo organisé par Simmental France. L’animal a de bons atouts : une très bonne implantation de mamelle, un bon bassin et de bons aplombs.
Pour choisir ses animaux pour les concours, Patricia Bablon favorise la docilité : « Les gens choisissent la vache la plus belle, mais cela ne sert à rien si elle ne se laisse pas manipuler ».
Passion de l’élevage
« Mon rêve était d’être paysanne, j’aimais l’élevage alors j’ai fait ma carrière dans ce domaine » affirme Patricia Bablon qui va partir en retraite le 1er avril prochain. L’éleveuse de 60 ans qui a étudié au lycée agricole de Chaumont se souvient de son installation sur l’exploitation familiale en 1983. A l’époque ils sont 4 associés à gérer 250 ha et un cheptel de 50 vaches laitières, des Simmentals et des Prim’holsteins. Un travail de sélection sur les Simmentals est réalisé en privilégiant la docilité et les performances laitières. « Nous nous sommes lancés dans l’insémination et la génétique pour faire progresser la race ».
78 femelles génotypées
Aujourd’hui le GAEC des Trois Fontaines compte toujours 4 associés, mais l’exploitation s’est fortement agrandie : 827 ha de SAU et 330 bovins dont 110 vaches laitières, pour une référence de 830 000 l de lait. En réalité la production laitière est légèrement supérieure car tous les veaux sont nourris au lait entier jusqu’à leur sevrage.
Il y a trois ans l’exploitation s’est dotée de robots de traite, les éleveurs gagnent en confort de travail, mais aussi au niveau de la production. « Les vaches font plus de lait car elles sont alimentées individuellement en fonction de ce qu’elles produisent, avec les robots elles peuvent exprimer pleinement leur potentiel » explique Patricia Bablon.
