Vous êtes ici

Évolution de la réglementation pour l’IBR

Denis Daillet, directeur GDS et Chantal Renaut, technicienne, ont détaillé aux éleveurs la nouvelle réglementation IBR qui découle de la loi santé animale. Celle-ci devrait donner un statut « indemne » à la France en 2027.
Denis Daillet, directeur GDS et Chantal Renaut, technicienne, ont détaillé aux éleveurs la nouvelle réglementation IBR qui découle de la loi santé animale. Celle-ci devrait donner un statut « indemne » à la France en 2027.

Le Groupement de Défense Sanitaire de Haute-Marne (GDS 52) a organisé son assemblée générale le 27 octobre à Chaumont. L’association d’éleveurs, qui enrichit ses activités, a abordé la loi de santé animale et le plan de lutte contre la BVD (diarrhée virale bovine).

98 % des éleveurs du département sont adhérents au GDS 52 qui les accompagne en cas d’aléas sanitaires. Sur la campagne 2019/2020 le montant des aides s’établit à plus de 324 000 €, majoritairement à destination de l’action collective de lutte contre la BVD (analyses, achats de boucles, envois postaux) ou de la caisse « coup dur ».

« L’année a été difficile avec le covid, on voit que le sanitaire sur l’humain se rapproche du sanitaire sur bovins » indique Hubert Gouget, président du GDS 52 qui regrette la baisse du nombre de vétérinaires sur le territoire. « On a de plus en plus de mal à avoir un vétérinaire dans nos élevages. On en a besoin, on est bien content de pouvoir en avoir un quand il y a une intervention urgente à faire » ajoute le président qui conclut : « Nous avons besoin d’un maillage sanitaire, le sanitaire ne concerne pas seulement un élevage, mais tout le monde ».

Amarin Maxant, animateur au GDS, souligne que « la notion de santé globale est un enjeu d’actualité de plus en plus important sur nos territoires ».

De nouveaux services en préparation

Outre ses activités de veille sanitaire (prophylaxie, introduction) et de mise en place de plans de lutte individuel (ou collectif comme pour la BVD), le GDS a commencé une activité de parage bovin en avril dernier. « On fait des petites interventions régulières car ça répond a une nouvelle attente des éleveurs. Avec la présence de robots et des vêlages beaucoup plus étalés sur l’année on se rend compte que c’est mieux de faire un parage régulier » explique Mathieu Coussin, pareur au GDS. « Les éleveurs sont content du travail car on arrive à se rendre disponible assez rapidement ». Une page Facebook sur le parage a été créée pour faire la relation entre le terrain et le GDS (« GDS Haute-Marne – Parage »).

Pour faire face à la baisse du nombre de bovins sur le département, le GDS souhaite enrichir ses activités l’année prochaine avec la création d’un service de destruction de nids de frelons asiatiques. Les apiculteurs sont demandeurs car la population de cet insecte augmente chaque année.

IBR : réglementation renforcée

Entrée en vigueur le 21 avril dernier, la Loi de Santé Animale (LSA) veut fixer les modalités de prévention et d’éradication de 63 maladies animales transmissibles et renforcer la biosécurité au niveau européen. Ainsi, la France devra faire évoluer sa réglementation fonction des nouveaux classements des maladies. La LSA va donc entrainer des changements, notamment en terme de conditions aux mouvements des animaux, de surveillance et d’assainissement de certaines maladies comme l’IBR ou la FCO.

BVD : attention aux introductions !

Concernant la BVD en Haute-Marne 7,2 % des naissances n’ont pas été dépistées lors de la dernière campagne. 236 veaux ont été déclarés viro positifs, dont 168 ont été confirmés IPI (contre 208 sur la campagne précédente). Certains cantons n’ont aucun bovin viro-positif ou IPI : Saint-Dizier, Doulevant, Joinville, Doulaincourt, Poissons, Chateauvillain et Auberive.