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Le bilan de la 3e année du dépistage systématique en Haute-Marne

La BVD a été recherchée par prélèvements auriculaires des veaux nouveaux nés grâce à la boucle 2 en 1.
La BVD a été recherchée par prélèvements auriculaires des veaux nouveaux nés grâce à la boucle 2 en 1.

Cela fait maintenant 3 ans que notre département a entamé une campagne de dépistage de la BVD. La maladie a été recherchée par prélèvements auriculaires des veaux nouveaux nés grâce à la boucle 2 en 1.

Après 3 années de dépistage, la situation Haut-Marnaise se précise. Face à l’impact clinique de la BVD, son coût, l’évolution du contexte européen, un plan national d’éradication est en application. Il concerne tous les éleveurs de bovins français avec les objectifs suivants : stopper les pertes sanitaires et économiques liées à la BVD et ses conséquences, assurer la sérénité des éleveurs vis-à-vis de cette pathologie et permettre la valorisation commerciale de nos bovins en France et à l’étranger.

Pendant ces 3 dernières années, la BVD a été recherchée par prélèvements auriculaires des veaux nouveaux nés grâce à la boucle 2 en 1.

Ces prélèvements ont permis à 91 % des bovins présents au 30 juin 2021, d’être aujourd’hui marqués Non IPI. Ces marquages BVD devraient bientôt apparaitre sur les ASDA, ils offriront plus de simplicité pour tous les acheteurs, mais également plus de transparence dans les échanges d’animaux.

Une maîtrise des introductions avec le respect d’une quarantaine, et le respect des mesures
de biosécurité

Les éleveurs sont sensibilisés au risque sanitaire lors de chaque mouvement. Dans tous les cas, pour se prémunir des infections transitoires, tout animal introduit (achat, pension, retour de concours…) est à isoler pendant au moins 15 jours. Ces mesures sanitaires élémentaires permettent d’éviter la contamination du cheptel par un animal introduit.

Lorsqu’une vache gestante est introduite, le veau issu de celle-ci peut être plus dangereux que sa mère. En effet, si le fœtus a été contaminé entre le 1er et le 4e mois de gestation, il peut naitre IPI.
Pour finir, l’année 2020 c’est 17 838 animaux qui ont été introduits en Haute-Marne, provenant quasiment de toute la France, et même de pays étranger.

Vers une surveillance sérologique

La fin des prélèvements auriculaires à la naissance et l’arrêt du dépistage systématique de la BVD ne sont pas imminent mais se dessinent dans un avenir proche.

Avant d’en arriver là, certains critères doivent impérativement être remplis entre autres : 100 % de NON IPI sur l’exploitation, 100 % des introductions contrôlées, et une situation épidémiologique et sérologique favorable.