Des éleveurs accusent les champs électromagnétiques de causer des surmortalités d’animaux. Ils appellent les exploitants ayant des problèmes similaires à les contacter. L’assemblée générale du GDS abordera justement la problématique des courants telluriques.
La contribution des champs électromagnétiques aux troubles de comportement des animaux et des éleveurs n’est pas démontrée par la science.
Pourtant de nombreux éleveurs témoignent des différents ressentis vécus sur leurs élevages. Ces troubles sur la santé humaine, restent peut-être à prouver mais ils font partis du quotidien de ces éleveurs. Ils se manifestent généralement par des problèmes cardiaques, vasculaires, nervosité accrue et autres soucis de santé… Nous avons pour les animaux les mêmes symptômes, voire pour ces derniers beaucoup de mortalité non expliquée, des baisses de production lait ou viande, des comportements en bâtiment bizarres, une baisse d’immunité, de la fertilité, une qualité qui se dégrade…
De sérieux dégâts
Le GAEC de la Liez à Lecey, le GAEC de Stron à Darmannes, le GAEC Chauffetet à Belmont, l’EARL Massotte à Rosoy sur Amance, le GAEC des Grands Prés à Noyers, ou encore le GAEC du Déffaut à Leschères sur le Blaiseron, tous ont constaté des problèmes similaires : surmortalité, baisse de la production laitière, augmentation du taux de cellules, les bêtes ne veulent plus aller au robot de traite…
Agnès Aubertin, qui a perdu 10 animaux entre le 26 décembre et le 1er janvier, fait aussi le lien avec ses sérieux problèmes de santé. Son exploitation est à 500 m d’une éolienne. « On veut que ça s’arrête nous demandons aux éleveurs qui constatent des problèmes dans leurs élevages de nous contacter ». L’idée est de recenser un maximum d’éleveurs et de monter un dossier, en s’appuyant sur une association, afin de porter connaissance de ces problèmes à la Préfecture.
Différentes influences
Toutes ces observations de terrain rencontrées par les éleveurs permettent de dégager des tendances. Bien souvent, ces troubles sont apparus lors de l’installation d’infrastructures électriques (éoliennes, 5 G, lignes électriques…) à proximité de leurs élevages.
La géologie influence également la diffusion de ces courants parasites, la sensibilité des animaux augmente le ressenti de ces courants… Les troubles observés se concentrent essentiellement dans les bâtiments d’élevages et les conditions climatiques accentuent parfois les conséquences subies par les éleveurs. D’après Armand Benner, géobiologue qui interviendra à l’assemblée générale du GDS (lire plus bas), « la géobiologie et les installations électriques impactent 80 % des élevages, de façon plus ou moins forte ».
