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Surveiller l’alimentation des vaches laitières

Après les conférences, le public est allé visiter la SARL Aubry, une usine de fabrication d’aliments pour animaux à Poinson lès Fayl.
Après les conférences, le public est allé visiter la SARL Aubry, une usine de fabrication d’aliments pour animaux à Poinson lès Fayl.

La société Aubry a organisé une conférence le 26 novembre au lycée agricole de Fayl-Billot sur le thème de l’alimentation des vaches laitières avec un focus sur les acides aminés et les enjeux de la fin de tarissement.

Cette réunion thématique sur les vaches laitières était organisée par la société d’alimentation animale Aubry basée à Poinson lès Fayl, en partenariat avec Adisseo et Phibro. « Nous avons souhaité abordé les acides aminés et les vaches taries car ce sont deux points relativement importants en troupeau laitier aujourd’hui » a indiqué en introduction Francis Aubry, directeur général de la SARL Aubry.

Des acides aminés pour augmenter la production

Franck Gaudin est responsable de l’activité laitière chez Big Gain aux Etats-unis. Il a présenté des résultats techniques des 10 meilleures fermes américaines avec lesquelles il travaille : une production moyenne de 46 kg par vache, avec un TB à 42,9 et un TP à 32,8. « Cela prouve qu’on peut faire beaucoup de lait avec des taux corrects et c’est grâce aux acides aminés » souligne le nutritionniste qui ajoute que « plus on a d’efficacité alimentaire, plus il y a un impact positif sur le revenu de l’éleveur ».

Bien préparer le vêlage

Paul Revet, spécialiste en élevage laitier chez Phibro, a expliqué comment faire une bonne préparation au vêlage. « S’occuper convenablement d’une vache tarie est idéal pour avoir une bonne transition et réussir à optimiser la reproduction et la production tout en minimisant les problèmes de santé. L’état d’engraissement est primordial ».

Dès que le vêlage est terminé, l’appétit doit être au maximum, il faut donc activer certains leviers : limiter la compétition à l’auge, gérer le stress thermique, assurer un confort de couchage, limiter les stress (changement de lot) et séparer les vaches taries des vaches en lactation jusqu’au vêlage.

Eviter l’hypocalcémie

Il faut minimiser le risque d’hypocalcémie : éviter le stress, s’assurer du confort de la vache, de la bonne aération du bâtiment et avoir des lots d’animaux pour pouvoir éventuellement gérer différemment les facteurs d’alimentation. L’alimentation doit être surveillée : limiter l’ingestion de potassium, optimiser l’ingestion après vêlage, surveiller les déficiences en protéines métabolisables, maintenir un bon fonctionnement du rumen, renforcer le système immunitaire pour le veau (bonne qualité du colostrum).

Les besoins en calcium augmentent à l’approche du vêlage. Un manque de calcium peut entrainer une fièvre de lait, mais aussi une hypocalcémie subclinique.