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Syndicat départemental Prim’Holstein, effectifs en baisse et performances en hausse

Les éleveurs du département ont retrouvé la convivialité lors de l'assemblée générale du syndicat Prim'Holstein le 23 juin. Photo : DR
Les éleveurs du département ont retrouvé la convivialité lors de l'assemblée générale du syndicat Prim'Holstein le 23 juin. Photo : DR

L'assemblée générale du syndicat départemental des éleveurs de Prim'Holstein s'est déroulée, le 23 juin, à l'Earl Renaud Thiriot à Ceffonds. La race reste prédominante en Haute-Marne, mais le nombre d'élevage baisse d'années en années.

L'assemblée générale n'a pu avoir lieu l'année dernière pour cause de crise sanitaire. Pour cette année, alors qu'elle se tient traditionnellement au premier trimestre, il a été décidé de la décaler afin que les éleveurs puissent se réunir en présentiel pour cet évènement qui fait la part belle à la convivialité.

Alban Varnier, président du syndicat Prim'Holstein, a présenté le bilan de l'année écoulée, fortement perturbée à cause du Covid, qui a notamment empêché l'organisation du Show Open Pisani au lycée agricole de Choignes. Mais malgré la crise sanitaire, le concours Agrimax s'est tenu au mois d'octobre et les élevages haut-marnais ont brillé.

Taille des cheptels en hausse

Jean-Louis Deck, chef de projet territorial chez Alysé, a fait un point sur l'évolution de la race Prim'Holstein en Haute-Marne. Pour la campagne 2020, on dénombre 155 élevages ayant au moins 80 % de bovins Prim'Holstein, ce qui représente 13 349 vaches au total et un cheptel de 86 bêtes en moyenne par ferme.

La race confirme ses performances laitières avec une production de 8 429 kg de lait par vache en moyenne, un TB à 39,8 et un TP à 32,5. En dix ans le nombre d'élevage Prim'Holstein a fortement diminué, mais le cheptel moyen a augmenté, ainsi que la production laitière par vache.

Améliorer la santé et la reproduction

Arnaud Poilvert, technicien chez Coopelia - Pierry, a présenté la pépinière de génisses de l'entreprise dans la Marne, qui a pour vocation l'amélioration génétique de l'élevage par la voie femelle. Le principe est la pose d'embryons achetés en France et à l'étranger. Les produits nés sont systématiquement génotypés. Selon les résultats, des collectes d'embryons sont réalisés en vue d'une multiplication.

Le cahier des charges est simple : chercher des pédigrées originaux, mais sélectionnés sur les caractères de santé et de reproduction. Depuis sa création en 2012, plus de 150 femelles sont nées à la pépinière. Arnaud Poilvert a présenté les nouveautés du catalogue, dont les trois nouveaux taureaux disponibles depuis le début d'année.