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Une moisson sous pression

De gauche à droite : Sylvain Bernand, responsable logistique céréales SEPAC, Jean-François Ferrand, responsable collecte et Jacques François, responsable transport.
De gauche à droite : Sylvain Bernand, responsable logistique céréales SEPAC, Jean-François Ferrand, responsable collecte et Jacques François, responsable transport.

La pluie oblige les agriculteurs à s’adapter pour essayer de terminer cette moisson. Plus la fauche sera tardive, plus les qualités seront impactées. Le point avec les organismes stockeurs.

La moisson avance par période de 3 à 4 jours de fauche suivant les zones. Les agriculteurs s’adaptent, voire s’entraident pour essayer de terminer cette moisson. Au vu des conditions météos de cette semaine, l’inquiétude est grandissante pour les tonnes restantes à rentrer.

Qualité hétérogène

L’avancement des blés est estimé entre 88 à 90 %, avec des rendements qui oscillent de 5 t à 8 t/ha. Les qualités récoltées sont très hétérogènes et très dépendantes des dates de récoltes.

 ce jour tous les colzas ne sont pas récoltés, la priorité ayant été mise sur les blés. Les rendements varient de 2 à 3,5 t/ha avec une présence de germes variable et une culture qui s’est salie tardivement. Malgré tout, le PMG a optimisé le potentiel des parcelles.

Des orges dans la moyenne

Actuellement la plus grosse sole à rentrer est celle des orges de printemps. Même si les rendements sont très hétérogènes, de 3,5 à 7,5 t/ha, le débouché brassicole, au même titre que les orges d’hiver, s’en sort plutôt bien sur cette moisson.

Le millésime 2021 est caractérisé par une protéine dans la norme, entre 9,5 et 11,5, pour un calibrage légèrement en retrait avec une moyenne proche de 80.

Les variétés PLANET, FANDAGA et FANTEX confirment leur bonne tenue. L’orge de printemps confirme donc tout son intérêt dans la rotation Haut-Marnaise.