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Deux ministres pour deux inaugurations

Julien Denormandie : « J’ai une forte croyance dans les Chambres d’agriculture car ce sont les acteurs du dernier kilomètre ».
Julien Denormandie : « J’ai une forte croyance dans les Chambres d’agriculture car ce sont les acteurs du dernier kilomètre ».

Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, sont venus en Haute-Marne le 6 décembre. Ils ont signé une convention pour le nouvel abattoir et inauguré la Maison de l’Agriculture, ainsi que la réserve intégrale du parc national de forêts.

Le 6 décembre, la Maison de l’Agriculture à Chaumont a été inaugurée pour sa réhabilitation, en présence du ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie et de la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, Bérangère Abba. Le président de la Chambre d’agriculture de Haute-Marne, Marc Poulot, a exposé les enjeux prioritaires du plan stratégique « InTERRActions » : l’eau, l’alimentation de proximité, l’énergie et la biodiversité. « Dans un esprit de proximité pour être la Chambre du dernier kilomètre » précise-t-il.

A propos de la réhabilitation de la Maison de l’Agriculture, qui regroupe la Chambre d’agriculture et de nombreuses organisations professionnelles agricoles, Marc Poulot indique que « ce projet a été réalisé pour améliorer les services rendus à nos agricultures et à nos territoires ». Bérangère Abba ajoute qu’« une Chambre d’agriculture est un lieu de médiation, de concertation et d’échanges, elle fait un travail précieux ». Elle se félicite d’être aux côtés de Julien Denormandie car « trop souvent on voudrait opposer agriculture et transition environnementale. Mais l’agriculture est au coeur de cette transition, à la fois pour le climat, la biodiversité et la gestion de la ressource en eau ». Pour Julien Denormandie, « le collectif est la force des Chambres d’agriculture pour relever les défis de la souveraineté alimentaire et de l’environnement. L’écologie a une place centrale dans l’agriculture : le producteur de colza a besoin des pollinisateurs et les sols agricoles captent du carbone. Les agriculteurs sont les soldats du climat ».

Valoriser les filières locales

Une convention pour le nouvel abattoir départemental a été signée entre la Chambre d’agriculture, la ville de Chaumont, le Département, la Région et l’Etat. Le nouvel abattoir d’une capacité de 800 tonnes sera situé à Chaumont pour une mise en fonction prévue en 2023. Il bénéficie d’un accompagnement de 1,5 millions d’euros dans le cadre du dispositif France Relance. Les intervenants ont salué « l’aboutissement d’un projet collectif qui valorisera les filières locales ».

Un patrimoine vivant

Les ministres se sont ensuite déplacés près d’Arc en Barrois pour inaugurer la réserve intégrale d’Arc-Châteauvillain. Située dans le coeur du parc national de forêts, elle représente 3 100 ha ce qui en fait la réserve intégrale forestière la plus grande de France. « Elle sera un laboratoire pour étudier les effets du changement climatique et les dynamiques à l’oeuvre dans les relations entre forêt et faune sauvage. Cet espace protégé sera laissé en libre évolution » explique Philippe Puydarrieux, directeur du parc.