A l’occasion de son assemblée générale, Initiativ’Retraite – Aropa 52 a invité Louis Bodin qui a donné une conférence sur l’évolution du climat. Le météorologue invite à trouver des solutions pour relever collectivement le défi climatique.
L’association des retraités des organismes professionnels agricoles de Haute-Marne voit son nombre d’adhérents en constante augmentation, pour atteindre 538 aujourd’hui, ce qui représente environ 900 personnes. Initiativ’Retraite – Aropa 52 espère passer la barre des 550 adhérents cette année.
Le centre culturel Robert-Henry de Nogent était d’ailleurs bondé le 6 avril, à l’occasion de l’assemblée générale de l’association, qui a accueilli plusieurs présidents d’Aropa de la région.
Soudés et solidaires
Après une présentation des voyages organisés et du site internet de la fédération nationale (sur lequel est disponible l’actualité de la section Haute-Marne) le président Régis Louis a rappelé les trois grandes missions de l’association : défendre les retraites et les retraités, proposer des avantages grâce aux nombreux partenariats et vaincre l’isolement en créant des animations.
Une météo pas si précise
Dans un second temps, le météorologue Louis Bodin a évoqué l’évolution climatique. Les premiers relevés météorologiques en France ont commencé en 1870 et les premières images satellites en 1961. « La météo est une science encore très jeune, donc elle n’est pas parfaite, elle fait encore des erreurs » explique le présentateur du bulletin météo de TF1 qui précise que les prévisions météo sont fiables à l’échelle d’un département. « A l’intérieur d’une zone de 100 km, on ne peut savoir où un phénomène météo pourra se produire. On rêve d’avoir plus de précision, mais ce n’est pas possible aujourd’hui ».
Le scientifique rappelle qu’une prévision météo n’est pas fiable au-delà de 6 ou 7 jours et que les prévisions saisonnières sont encore du domaine de la recherche. « Scientifiquement, il est impossible de savoir s’il y aura une canicule cet été. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas anticiper les phénomènes climatiques et se demander comment ils peuvent être atténués, pour qu’on puisse les traverser de manière plus efficace ».
D’après Louis Bodin, la société est devenue de plus en plus exigeante avec la météo : « aujourd’hui on voudrait que la nature et l’environnement soient à notre service. Revenons à du bons sens, il faut nous adapter et à nouveau accepter que la météo n’est pas toujours favorable, que l’on ne peut pas l’optimiser ».
Action collective
L’Homme s’installe souvent dans les zones où se produisent les phénomènes météorologiques les plus violents. A l’avenir les conséquences seront beaucoup plus importantes quand on sait que notre planète comptera 2 milliards d’individus supplémentaires d’ici 2050. « Il faudra les accueillir en essayant d’être encore moins impactants sur la Terre, sachant qu’il y a des zones où il sera difficile de vivre » note Louis Bodin qui souligne que notre pays à la chance d’avoir une grande diversité de climats pour sa taille.
