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Le Préfet à l’écoute des syndicats agricoles

Florent Cressot, président de la FDPL et Steve Lahaye, président des JA de Haute-Marne. Photo : DR.
Florent Cressot, président de la FDPL et Steve Lahaye, président des JA de Haute-Marne. Photo : DR.

La FDSEA, la FDPL et les JA de Haute-Marne se sont rendus en préfecture le 24 février afin d’aborder de nombreux sujets agricoles. Les syndicats ont exprimé leurs attentes.

Le Préfet Joseph Zimet accompagné de Xavier Logerot directeur DDT et Elise Chau, Cheffe du service économie agricole à la DDT ont reçu les présidents des syndicats agricoles du département, Sébastien Riottot pour la FDSEA, Florent Cressot pour la FDPL et Steve Lahaye pour les JA. « C’était une réunion pour nous présenter et ça a été l’occasion d’échanger sur les problèmes actuels », explique Florent Cressot. Et les dossiers ne manquent pas. Les élus ont abordé la directive nitrates, le plan pollinisateur, les panneaux photovoltaïques, la présence du loup, les dégâts de gibiers, l’abattoir, la sécheresse, la gestion de l’eau, l’installation des jeunes et bien sûr les EGA et les négociations commerciales.

Mesures déconnectées du terrain

Le président de la FDSEA a insisté sur les mesures environnementales qui entraînent bien souvent des problématiques pour les mettre en œuvre. « On a le sentiment qu’on nous impose des choses sans prendre en compte la réalité du terrain », déclare Florent Cressot. «Pour les nitrates il faut qu’on sème des intercultures à une période bien précise, même s’il ne pleut pas. Mais nous n’avons pas le calendrier de la météo !».

Inquiétude sur le renouvellement des générations

Steve Lahaye a présenté l’évolution des installations dans le département. « Les rendez-vous stagnent dans les Points Accueil Installation, mais on observe une légère hausse en ce début d’année ». L’élu JA note deux grosses tendances : l’augmentation des projets en diversification et de l’installation hors cadre familial. Toutefois il est inquiet sur la question du renouvellement des génération. « En 2026, 40 % des agriculteurs seront en âge d’être à la retraite. On ne sait pas si on arrivera à suivre la tendance au niveau des installations. Il risque d’y avoir une augmentation des grosses structures, ce qui pourrait pénaliser par la suite les nouvelles installations».