S’investir dans des actions, c’est donner de son temps et cela signifie également s’absenter de son exploitation. Face à ce constat, des aides sont mises en place pour les non-salariés agricoles leur permettant de financer une partie de leur remplacement.
L’année 2021 a été particulière pour les viticulteurs. En Alsace, de mémoire de vigneron, il faut remonter quelques décennies en arrière pour se rappeler d’une année aussi exigeante. Dès le printemps, les aléas ont commencé avec le gel qui a touché toute l’Alsace. Les Chardonnays et les Gewurztraminers ont été plus précoces donc les plus touchés. Leur perte est estimée entre 20 % et 60 %, voire 80 % selon les communes. Ils ne sont pas les seuls à subir ces désagréments : les Pinots (gris, noir et auxerrois) ont vu leur rendement baisser considérablement. Se sont ajoutées les intempéries de juin avec les orages puis les pluies diluviennes qui ont traversé l’été, apportant le mildiou et l’oïdium.
Face à ces aléas, les vignerons ont dû faire preuve d’adaptation et de patience, mais n’en ont pas pour autant déserté les bancs des syndicats ou des groupements agricoles.
C’est l’organisation qui prime
Dans la pratique, l’agriculteur peut se faire remplacer le jour de la réunion ou dans les trois mois qui la suivent. Pour attester de ses engagements, c’est l’organisation qui prime : il faut garder les convocations ou copie de feuille de présence pour les transmettre au SR, accompagnées d’une attestation sur l’honneur afin de faire la demande de remplacement.
Le SR met à disposition un de ses agents disponibles ou embauche une personne désignée par l’exploitant. Ce dernier usage est bien souvent ignoré des agriculteurs. Pourtant, il est tout à fait possible pour le SR d’embaucher un parent retraité, un fils ou une fille, un voisin ou un collègue non-salarié qui a de la disponibilité. Gage de confiance et de sérénité pour l’agriculteur, ce type de recrutement est fortement apprécié.
