Les chambres consulaires du département ont adressé leurs vœux à la Maison de l’Agriculture le 23 janvier. Elles ont renouvelé leur volonté de travailler ensemble, notamment à travers un centre de valorisation des viandes de Haute-Marne.
La Chambre d’Agriculture, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat Meuse (CMA) et la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) ont souhaité montrer leur union. « Dans un contexte économique aussi mouvant et incertain pour nos entreprises, il est primordial que nos organisations consulaires soient soudées pour relever les défis et concourir ensemble au rayonnement économique du territoire. Ces deux dernières années ont été parmi les plus difficiles de l’histoire de nos entreprises, après des crises successives sans précédent, elles doivent faire face à la hausse du coût des matières premières et du carburant, la tension sur les approvisionnements et les problématiques de recrutement. Tous les secteurs d’activité sont touchés » résume Caroline Tripied, présidente de la CMA.
Un projet partenarial
Les Chambres ont présenté leurs projets communs,comme l’organisation d’un salon de la création et de la transmission en fin d’année. Une action très importante « pour partager les enjeux des différents métiers sur la transmission, mêler les public pour mieux transmettre les entreprises et favoriser l’installation » souligne Marc Poulot, président de la Chambre d’agriculture.
L’engagement commun des Chambres se traduit aussi dans leur volonté de maintenir l’abattoir actuel et de développer le nouveau. Car, comme l’a rappelé Marc Poulot, le département a perdu la moitié de ses élevages laitiers depuis 2007.
« L’abattoir permet de maintenir l’élevage et la valeur créée sur le territoire. L’enjeu est de valoriser la viande bovine existante et de favoriser l’émergence de nouveaux élevages, de porcs notamment » explique Marc Poulot. Le travail inter-consulaire sera donc de développer l’activité, de la sécuriser et de la pérenniser, à travers un centre de valorisation des viandes de Haute-Marne. « Avec notre partenariat nous irons à la rencontre de nouveaux clients pour définir les besoins et développer les différents marchés. Ce centre, c’est revenir à un abattage local et à de la valorisation avec de la mise sous vide, du steak haché et de la surgélation ». La Chambre d’agriculture a recruté en septembre dernier un directeur de projet dont l’un des rôles est de mobiliser les acteurs, car un travail doit être mené avec les collectivités et la restauration hors domicile, tout en gérant l’équilibre carcasse.
