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Ouvrard a fêté son demi-siècle à Beaune

Parmi les invités de la table ronde : Michael Horsch, fondateur et dirigeant de l’entreprise bien connue dans le machinisme agricole, et authentique passionné de nouvelles technologies.
Parmi les invités de la table ronde : Michael Horsch, fondateur et dirigeant de l’entreprise bien connue dans le machinisme agricole, et authentique passionné de nouvelles technologies.

Le groupe Ouvrard, dont le siège est en Vendée, mais qui s’appuie sur ses filiales Nodimat et Granday en Côte-d’Or, dans l’Aube et la Haute-Marne, a célébré ses cinquante ans, le 9 décembre, au palais des congrès de Beaune.

Plus de 400 personnes étaient présentes au palais des congrès de Beaune, jeudi 9 décembre, à l’occasion de l’évènement organisé par le groupe de machinisme agricole Ouvrard, pour son cinquantième anniversaire. Si le siège du groupe, dirigé par Gwénaëlle Morio, a son siège en Vendée, il est représenté ici par deux filiales (Granday et Nodimat) actives sur les départements de la Côte-d’Or, de l’Aube et de la Haute-Marne.

À l’occasion de cet anniversaire, le groupe avait organisé une table ronde dont le thème était « Comprendre l’agriculture de demain », afin de voir en quoi les évolutions du machinisme (montée en puissance des outils numériques, de la robotisation, nouvelles sources d’énergie…) pouvaient aider les agriculteurs. Les intervenants étaient Benjamin Bouly, spécialiste en agriculture de précision chez CNH Industrial pour la marque AGXTend, Michael Horsch, fondateur et dirigeant de la marque éponyme, Nicolas Morel, responsable produit France Tracteurs chez New-Holland et Paul Pampuri, responsable commercial chez Naïo, entreprise qui conçoit et vend des robots agricoles. Michael Horsch croit dans une agriculture hybride qui combinera conventionnel et bio.

Prise en compte des impacts environnementaux

Il était rejoint en cela par Benjamin Bouly qui estime que « ce type d’agriculture, par les outils qu’elle suppose, est une solution face aux charges excessives de travail et aux problèmes de recrutement ». « On va vers de plus en plus de pratiques culturales hybrides, confirmait Paul Pampuri, on ne pourra plus se contenter de schémas trop rigides dans la conception des machines ». Benjamin Bouly notait aussi que la dynamique évolutive mêlant digitalisation et robotique n’en est encore qu’à ses prémices et qu’elle est très prometteuse.

Les impacts environnementaux devront de plus en plus être pris en compte, comme le soulignait Nicolas Morel, venu présenter à cette occasion le T6, un tracteur fonctionnant au méthane : « c’est une technologie qui offre un bilan carbone neutre et assure une indépendance énergétique pour les agriculteurs qui peuvent produire leur propre carburant avec des unités de méthanisation ». Michael Horsch, qui revendique une passion pour l’innovation, et notamment pour tout ce qui concerne la robotique, travaille actuellement sur ses applications possibles en grandes cultures.