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Un esprit d’ouverture chez les agricultrices

Les régions vont devoir élire la future présidente de la Commission nationale des agricultrices en 2023.
Les régions vont devoir élire la future présidente de la Commission nationale des agricultrices en 2023.

Les agricultrices n’hésitent pas à sortir de leur exploitation pour mener des combats, se former et s’informer, découvrir des cultures différentes, faire connaître leur métier… Alors qu’elles ont tant à apporter, elles doivent faire face à la difficulté de mobiliser de nouvelles personnes.

Les agricultrices représentantes du Grand Est ont assisté à l’assemblée générale de la Commission nationale des agricultrices (CNA), à Paris, le 13 décembre. « Soyons fières du travail accompli » a lancé Jacqueline Cottier, présidente de la CNA « mais conscientes du chemin encore à parcourir. Alors l’implication, l’énergie, la ténacité de vous toutes est et sera nécessaire, indispensable, je dirais même obligatoire ».

À la rencontre des agricultrices

Le rapport d’activité s’est attardé sur les Tours de France et l’implication des Commissions des agricultrices pour une édition toute particulière. Pour la première fois dans l’histoire du Tour de France, la FNSEA avait intégré la caravane publicitaire. Et les cyclistes féminins renouaient avec leur propre épreuve. Les exploitantes sont unanimes, ce furent de belles journées d’échanges et de joie avec une véritable émulation créée autour de l’évènement.

AFDI et la CNA ont signé une convention pour renforcer les travaux et mettre en application les actions décidées. Deux agricultrices vont prochainement se rendre au Togo et deux autres au Tchad pour apprendre davantage sur la vie des agricultrices. « AFDI, c’est communiquer d’égal à égal entre producteurs de deux pays. Nous avons tant à apprendre de ces femmes et tant à leur apporter » a souligné Cathy Faivre Perret, administratrice à la CNA. « Elles se battent tout autant que nous sur leur territoire ».

Parlons du mal-être

La Commission nationale des agricultrices a souhaité créer un échange autour du mal-être et de la maltraitance en agriculture. Elle a ainsi invité Luc Smessaert, le président de la Commission sociale. « Notre métier a évolué au niveau de la pénibilité, mais aujourd’hui nous pouvons rencontrer une pénibilité morale, alors parlons-en ».