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Une nouvelle charte des bonnes pratiques chez Lactalis

La nouvelle charte des bonnes pratiques a été mise en place pour répondre aux attentes sociétales.
La nouvelle charte des bonnes pratiques a été mise en place pour répondre aux attentes sociétales.

L’APLLAGE (Association des Producteurs de Lait Lactalis du Grand Est) a organisé une réunion d’informations avec les représentants de Lactalis le 22 février à la Maison de l’Agriculture. Après un point sur la conjoncture, la nouvelle charte des bonnes pratiques de l’entreprise a été dévoilée.

C'est une Organisation de producteurs (OP) livrant Lactalis. Sa mission est de fédérer et organiser la négociation collective de la vente du lait à ses adhérents auprès de la laiterie. L’association couvre tous les départements du Grand Est, à l’exception des Ardennes, et représente 348 producteurs (204 millions de litres de lait en 2022), dont 55 en Haute-Marne.

L’APLLAGE fait partie de l’UNELL (Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis), une association de 10 OP qui représente 5 300 exploitations et 3 milliards de litres de lait, soit 60 % de la collecte de Lactalis. L’OPLGO (Organisation des producteurs de lait du grand ouest) a rejoint l’UNELL en début d’année, elle regroupe 1000 exploitations pour 685 millions de litres de lait.

Une conjoncture particulière

Dans un premier temps, Yves Pegeot, le représentant de Lactalis, a présenté la conjoncture du lait de vache. Le marché mondial est tenu par un déficit d’offres laitières, mais connaît un redressement depuis septembre.
Après une stagnation de deux ans, la collecte a repris aux Etats-Unis et en Europe fin 2022. Depuis deux mois, les pays européens ont retrouvé leur dynamisme, sauf l’Espagne. La Pologne est le seul pays de l’UE a ne pas avoir connu de baisse de production, au contraire elle enregistre une augmentation de ses volumes d’année en année, devenant aujourd’hui le troisième pays européen producteur de lait.

Répondre aux attentes des consommateurs

Lactalis a ensuite présenté sa nouvelle démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises), appelée « Culture Lait ». Pour la laiterie, ce dispositif vise à répondre aux attentes sociétales : « Nous devons répondre aux cahiers des charges de nos acheteurs pour pouvoirs accéder aux marchés avec nos marques. Nos clients nous demandent de plus en plus de précisions sur les conditions d’élevage. L’objectif est de montrer la réalité du terrain en mettant en avant les bonnes pratiques ».
« Culture Lait » se décline par une Charte des bonnes pratiques en élevage (CBPE) interprofessionnelle révisée, en y intégrant Boviwell, le diagnostic de bien-être animal. La démarche prévoit également la vérification des sept critères liés à l’usage des antibiotiques de la CBPE et un questionnaire spécifique développé par Lactalis sur le recensement des pratiques.