Boucler le cycle de l’azote s’avère d’autant plus essentiel dans le contexte actuel. Si les leviers pour la campagne en cours sont désormais plutôt dernière nous, la préparation de la prochaine campagne doit être réfléchie dès à présent. Le projet PARTAGE (Programme Agronomique Régional pour la Transition Agro-écologique en Grand Est) nous apporte des pistes de solutions et de réflexions.
Améliorer l’autonomie azotée de nos systèmes dans un contexte de flambée des prix
Les enjeux autour de l’azote sont à la fois économiques et environnementaux. Limiter la consommation d’énergie et les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) est un enjeu majeur pour l’agriculture. En effet, la fertilisation azotée est le premier poste responsable de ces émissions sur les exploitations du Grand Est. Il est donc primordial, dans un contexte actuel de changement climatique, de limiter les pertes azotées dans l’eau et dans l’air de nos systèmes agricoles tout en renforçant la compétitivité des exploitations et en accompagnant les changements de pratiques dans le cadre de la transition agro-écologique.
Que signifie « boucler le cycle de l’azote » ?
La région Grand Est est excédentaire en azote, et dans le même temps, les exploitations céréalières ou d’élevage sont très dépendantes de la fertilisation azotée pour assurer leur productivité, l’objectif est donc de trouver un cercle vertueux d’utilisation de la biomasse : ressources ou matières organiques entre les 3 systèmes de productions : cultures-élevage-énergie.
Des leviers à actionner pour des économies à la clé
1. Limiter les pertes d’azote
2. Introduire des légumineuses dans la rotation
3. Valoriser les gisements d’azote organique du territoire
