Les plantes messicoles sont en voie de disparition, un plan d’action à l’échelle du Grand Est est mis en place avec notamment des visites de parcelles pour mieux les connaître.
Certaines plantes messicoles sont bien connues : c’est le cas du bleuet, du coquelicot ou de la matricaire ! Mais ce terme, qui définit des plantes historiquement compagnes des céréales d’hiver, parfois aussi des vignes, regroupe en réalité une centaine d’espèces en Grand Est, dont une majorité sont menacées. Celles-ci sont dans l’ensemble peu concurrentielles et fleurissent vers juin-juillet.
Utiles aux pollinisateurs et au développement de certains auxiliaires, elles ont un réel intérêt pour la biodiversité. Elles participent, en outre, à la beauté des paysages ruraux.
Un plan d’actions en faveur des messicoles et sa déclinaison dans les régions proposent de nombreuses actions pour les connaître, les préserver, et sensibiliser les acteurs.
Vous êtes curieux, vous pensez avoir des messicoles dans certaines de vos parcelles, vous êtes intéressés pour avoir plus d’informations ?
Des rendez-vous sont proposés pour les découvrir (inscription préalable nécessaire), les :
• mardi 22 juin à 14h dans l’Aube : rendez-vous à l’église de Bergères, au sud de Bar-sur-Aube ;
• mercredi 23 juin à 14h en Haute-Marne : rendez-vous à la mairie de Biesles, à l’est de Chaumont ;
• jeudi 24 juin à 14h dans la Marne : rendez-vous à l’église de Prunay, au sud de Reims à coté de Sillery.
Ces journées de découvertes sont animées par François DEHONDT et Nastasia SURAND du Conservatoire Botanique National ainsi que par Jean-Philippe ARDOIN de la DREAL Grand Est et les conseillers des Chambres d’agriculture.
