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Groupama : objectif satisfaction des clients

Christophe Moniot, président de la Fédération départementale et Stéphane Briot, président de la caisse locale de Chaumont, lors de la rencontre Groupama à Brottes le 11 avril.
Christophe Moniot, président de la Fédération départementale et Stéphane Briot, président de la caisse locale de Chaumont, lors de la rencontre Groupama à Brottes le 11 avril.

Commencées en février, les rencontres des caisses locales Groupama viennent de se terminer. Ces rendez-vous conviviaux, qui avaient pour thème la santé, ont été l’occasion d’évoquer les actualités au niveau départemental et régional.

Ces rendez-vous annuels permettent de partager la vie des caisses locales, leurs actions réalisées en 2023 et celles de l’année en cours. Jenny Cornot, chargée de mission institutionnelle, souligne que « un sociétaire égale une voix, chacun a un pouvoir de décision » et invite les personnes à voter en ligne pour l’assemblée générale. Les sociétaires reçoivent leur convocation par mail ou par courrier et ont jusqu’au 12 mai pour voter.

Des actions de proximité

Ce fut l’occasion pour le nouveau président de la Fédération départementale, Christophe Moniot, de se présenter. « Nous complétons les actions menées par les caisses locales » explique-t-il, « nous disposons de plusieurs commissions qui permettent, grâce au travail de nos élus, d’animer notre département ». Le président est ensuite revenu sur les animations 2023 : les soirées à thème en automne sur la dépendance et les aidants, la participation à la fête de l’agriculture à Lécourt et à la foire de Montigny ou encore une journée conviviale entre élus et commerciaux au lac du Der le 9 septembre.

La balade solidaire qui s’est tenue à Bourmont a réuni 316 marcheurs, permettant de récolter 6270 euros pour l’association CNT France qui lutte contre la maladie de Charcot. L’assureur a également continué son action de sensibilisation aux gestes qui sauvent : avec 689 personnes formées en 2023, la Haute-Marne se hisse à la première place du Grand Est. Depuis 2021, cette opération a permis de former près de 125 000 personnes en France.
Pour 2024 la Fédération départementale tiendra ses quatre traditionnelles soirées à thème de fin octobre à début novembre, sur le sujet du piratage informatique et de la cybercriminalité. La balade solidaire sera organisée par la caisse locale de Wassy et aura lieu à Louvemont, le dimanche 2 juin.

Les recettes seront intégralement reversées à l’association les Feux Follets, qui lutte contre les maladies métaboliques héréditaires. Groupama sera présent à la fête de l’agriculture le dimanche 25 août à Pierrefontaines et à la Foire de Montigny le dimanche 29 septembre. Enfin, la Fédération mettra en place une fan zone avec écran géant le samedi 6 juillet pour le passage du Tour de France à Chaumont.
« L’engagement de nos élus l’est également à l’échelle du Grand Est puisqu’ils travaillent et représentent la Haute-Marne dans les commissions régionales » explique Christophe Moniot.

Groupama Grand Est compte 242 caisses locales, 2740 élus, 1628 collaborateurs et a une organisation qui permet de « mutualiser tous les risques en cas d’évènement climatique ou sinistre grave car la solidarité entre les caisses locales se met en place » déclare Jenny Cornot qui souligne que « tous les collaborateurs et les élus travaillent en synergie pour le même objectif, être proche et à l’écoute des sociétaires ».

Le client au coeur de tout

Intervenus par vidéo, François Schmitt, président Groupama Grand Est, et le nouveau directeur général Benoit Douxami, qualifient 2023 d’« année où les évènements climatiques s’accélèrent » sur le territoire français. L’assureur constate un doublement des indemnisations sur le marché français tous les 5 ans. Par ailleurs le président reste vigilant sur deux autres points : « l’inflation qui dure » et « le transfert de charges de la part des pouvoirs publics vers les assureurs, mais qui en fait est vers les assurés ».
Alors que 89 % des clients Groupama se disent satisfaits et 38 % très satisfaits, Benoit Douxami souhaite encore améliorer la qualité de service : « Nous devons continuer à être les premiers sur le sujet de la satisfaction client ». François Schmitt ajoute que « l’ambition du groupe est de bâtir l’assureur mutuel champion de l’accompagnement de ses assurés. Toutes les opérations vont être orientées vers les sociétaires qui seront la boussole de tout ce qui va être décidé au niveau national et régional dans le groupe demain. Le client au coeur de tout ».

Avec un chiffre d’affaires de 718,1 millions d’euros (M€) en 2023 pour la caisse régionale, en progression de 8 % sur un an, Benoit Douxami estime qu’il s’agit d’une « excellente année, une année dynamique ». Le montant des sinistres s’élève à 488,7 M€ avec un rapport sinistres sur cotisations à 73,2 %. « Le ratio était de 83 % en 2022, c’est une belle amélioration, mais 2022 était vraiment une année mauvaise. On a toujours un point d’attention sur les risques climatiques et les risques graves qui viennent dégrader nos résultats » explique Jean-Marc Giraudet, directeur pilotage Groupama Grand Est.

Tarifs des complémentaires en hausse

Après ce zoom régional, Jean-Marc Giraudet a abordé le sujet de la santé, et rappelle que Chaumont accueille le centre de gestion santé de la caisse régionale Grand Est. La santé représente en France 235,8 milliards d’euros de dépenses en 2022 (soins et biens médicaux), soit 3475 €/habitant. Malheureusement ces dépenses augmentent d’année en année, l’État a donc mis en place un certain nombre de mesures pour essayer de limiter cette charge. Ainsi en 2004 a été mis en place le parcours de soins, avec l’obligation de passer par son médecin traitant pour consulter un spécialiste. « L’objectif est d’orienter pour ne pas faire de dépenses trop importantes » explique Jean-Marc Giraudet.

L’État a ensuite instauré la réforme 100 % santé en 2019. Elle permet, depuis le 1er janvier 2021, le remboursement intégral des équipements de base en audiologie, optique et dentaire, qui auparavant n’était pas pris totalement en charge. « Avant la réforme beaucoup de personnes renonçaient à faire des soins trop coûteux pour leur budget, comme les audioprothèses » explique Stéphane Briot, président de la caisse locale de Chaumont. Il prévient que la prise en charge intégrale ne concerne que des équipements de base, donc qui ne correspondent pas forcement aux attentes.

La réforme a aussi eu pour conséquence de faire augmenter le coût des complémentaires santé. Et cela ne va pas s’arranger car avec son nouveau projet de financement de la santé fin 2023, l’État a mis en place un transfert de charges entre lui et les complémentaires, qui concerne en particulier les dépenses dentaires.

Concrètement le remboursement de l’État va passer de 70 à 60 %, soit une charge supplémentaire de 10 points pour les complémentaires santé. « Il y a aussi des augmentations de charges qui vont devoir être supportées par les complémentaires au titre des dépenses des tarifs de professionnels de santé, généralistes et spécialistes » indique Jean-Marc Giraudet. Une hausse que les complémentaires sont obligés de prendre en compte dans leurs tarifs, d’autant plus qu’avec le vieillissement de la population les dépenses de santé augmentent tous les ans.