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Gendarmerie et monde agricole : une rencontre pour mieux se connaitre

Le lieutenant-colonel Fouquet (commandant en second du groupement de gendarmerie) Sébastien Riottot (président FDSEA), Bernard Flammarion (vice-président CA 52) et Marc Poulot (président CA 52).
Le lieutenant-colonel Fouquet (commandant en second du groupement de gendarmerie) Sébastien Riottot (président FDSEA), Bernard Flammarion (vice-président CA 52) et Marc Poulot (président CA 52).

Une journée de rencontre entre des jeunes gendarmes et le monde agricole a eu lieu le 16 septembre. L’objectif est de faire connaissance, notamment d’expliquer les spécificités des agriculteurs.

Après une première initiative l’année dernière, les gendarmes ont a nouveau rencontré les acteurs du monde agricole. La trentaine de jeunes gendarmes affectés depuis cet été en Haute-Marne sont essentiellement issus du milieu urbain. Or la zone de prédilection de la gendarmerie est le milieu rural. « La gendarmerie nationale œuvre sur 98 % du département et dans le monde rural les agriculteurs sont des partenaires incontournables » explique le lieutenant-colonel Fouquet, commandant en second du groupement de gendarmerie. « Cela fait sens pour nous d’avoir un partenariat avec la gendarmerie et de rencontrer les jeunes recrues pour faire la promotion de nos métiers et de nos difficultés. Le contact physique est précieux dans le monde agricole, il s’agit de faire de l’échange entre nos compétences » ajoute Marc Poulot, président de la Chambre d’agriculture.

Ainsi les gendarmes ont été sensibilisés aux réalités de l'agriculture et à ses problématiques : contraintes du métier, horaires de travail, engins sur la route. « Au-delà de l’agriculture c’est le tissu rural. Le but c’est de s’ouvrir, il faut connaître ce que font les autres. Il y a trop souvent une méconnaissance de notre métier » souligne Sébastien Riottot, président de la FDSEA. Les jeunes gendarmes ont été encouragés à se rendre dans les exploitations agricoles : « posez les voitures et allez échanger avec les agriculteurs pour connaître leurs difficultés. Il faut se rencontrer, mais aussi entretenir la relation. En restant au contact des gens il plus facile de demander des informations par la suite » insiste le lieutenant-colonel Fouquet.

Prévention contre les vols

Le partenariat entre la gendarmerie et la Chambre d’agriculture se concrétise également via les « matinales sûreté », où des référents sûretés de la gendarmerie se déplacent dans des fermes. « Les gendarmes donnent des conseils pour améliorer la sécurité contre les vols, mais aussi les précautions à prendre pour ne pas mettre en péril les investigations qu’on aura à réaliser. C’est du conseil de proximité tout simplement » explique le lieutenant-colonel Fouquet. La prochaine aura lieu le 26 octobre à Audeloncourt (lire plus bas).

Autre forme de partenariat entre la Chambre d’agriculture et la gendarmerie : le dispositif Alerte Agri 52. Mise en place depuis un an, cette application gratuite regroupe actuellement 150 agriculteurs. Elle permet de donner des conseils, des alertes sur des recrudescences de vols dans certaines zones (comme actuellement les vols de GPS) ou toute autre information utile. Le lieutenant-colonel Fouquet encourage chaque agriculteur à l’utiliser :« Plus on est nombreux sur cette application, plus elle a du sens ».

 

Prochaine matinale sûreté le 26 octobre à Audeloncourt

Rendez-vous à 9h30 le 26 octobre sur l’exploitation de Bernard Flammarion. Au programme : point de situation des atteintes aux biens et des problématiques qui touchent la filière, les recommandations et aménagements possibles pour sécuriser les exploitations, rappel sur la préservation d’une scène d’infraction avec démonstration et présentation des différents dispositifs existants (Alerte agri 52, pré plainte en ligne, cyber prévention…).