La DDT a organisé des réunions d’informations pour présenter le système de suivi des parcelles pour la PAC 2023. Les vérifications de déclaration seront complétées par des images satellites et en cas d’erreur l’exploitant devra modifier sa déclaration ou prendre des photos de sa parcelle.
La réforme de la PAC entrera en vigueur le 1er janvier 2023 et avec elle la mise en œuvre d’un système de suivi des parcelles en temps réel. Ce nouvel outil va permettre de vérifier les déclarations PAC et les corriger en cas d’erreurs. « Le système est en place depuis cette année, mais uniquement pour une phase de test, afin d’ajuster les algorithmes et faire les derniers réglages pour reconnaitre précisément les cultures. Le dispositif ne sera effectif pour les contrôles et les paiements qu’en 2023 » explique Patrick Checchi, chef de bureau des aides directes à la DDT de Haute-Marne.
La déclaration se fera toujours sur Télépac, de manière habituelle, avec des dates limites qui devraient, en principe, être conservées. Il sera possible de modifier sa déclaration jusqu’au 31 mai, mais uniquement pour une demande d’aide qui a déjà été faite.
S’approprier les outils dès cette année
Le suivi des parcelles est assuré par deux satellites. Sentinel 1 capte des images radars tous les 6 jours, permettant de suivre les aspérités du sol et la hauteur de végétation. Sentinel 2 produit des images optiques tous les 3 jours afin de détecter l’espèce cultivée et suivre son évolution.
Les satellites fonctionnent avec une intelligence artificielle, qui lui permet de devenir de plus en plus performante au fil du temps. La DDT invite donc les agriculteurs à tester le système dès la campagne 2022 afin de s’approprier ces nouveaux outils pour l’année prochaine et d’augmenter la fiabilité de l’intelligence artificielle.
PAC 2023
ce qui ne change pas :
- Une déclaration à déposer sur Télépac chaque année pour demander les aides et déclarer les surfaces.
- Une date limite de dépôt à respecter.
- Le maintien du RPG pour mesurer les parcelles.
- Un accompagnement possible par les organismes de service.
- Des interlocuteurs directs en DDT.
- Des paiements par l’ASP selon le calendrier habituel.
